L’examen du code, cet examen qu’il est indispensable de réussir pour prétendre pouvoir passer le permis, reste une source de stress pour tous les candidats qui le passent.
Que vous soyez inscrit dans une auto-école ou bien que vous vous inscriviez en candidat libre, le jour de la convocation est le moment fatidique à ne pas rater. L’examen théorique comporte 40 questions portant sur les thèmes de la sécurité routière, du code de la route et des règles de conduites. Pour obtenir le code, il ne faut pas faire plus de 5 fautes. Et vu la difficulté de l’examen, il vaut mieux être prêt !
Il existe trois types de questions. Certaines exigent du candidat qu’il prenne une décision en fonction d’une situation où il est placé en tant que conducteur. D’autres concernent des réponses face à une image, comme par exemple la connaissance d’un panneau de signalisation. Enfin, certaines questions à choix multiples concernent des connaissances basiques à rappeler, telles que l’utilisation du véhicule.
Si vous êtes concernés par le passage imminent de l’examen, pas de panique, voici nos conseils pour une réussite presque certaine !
Bien dormir avant l’examen
Un sommeil réparateur est fondamental pour maximiser les capacités mentales. Rien de nouveau, tous les étudiants, bacheliers, ou doctorants préparant une thèse le savent : le cerveau a besoin d’énergie et de repos. Pour maximiser vos aptitudes le jour J, un sommeil régulier et réparateur vous assurera une concentration optimale. Les heures de sommeil avant minuit sont d’ailleurs les plus bénéfiques, car c’est sur cette plage horaire que le cerveau récupère le mieux, et surtout qu’il enregistre les informations apprises la journée.
Vous vous réveillerez frais et disposé, prêt à mobiliser vos connaissances face aux questions les plus complexes.
Manger équilibré
Même Hippocrate le disait, “que ton alimentation soit ta première médecine” ! C’est aussi valable pour la réussite d’un examen. Le cerveau est le plus gros consommateur d’énergie du corps, et fonctionne en majeure partie grâce aux glucides et acides gras apportés par l’alimentation.
Notre conseil : évitez les repas trop riches ou indigestes, et ne sautez surtout pas de repas, ou ce serait l’hypoglycémie assurée. Comme pour la veille d’un événement sportif, il est déconseillé de manger des choses inhabituelles ou nouvelles. Choisissez des aliments que vous digérez bien, et qui vous rassasient sans vous endormir !
Pour un petit déjeuner complet, rassasiant, et spécial journée d’examen, n’oubliez-pas d’associer des glucides complets, des fruits et des matières grasses. Notre combo préféré : des tranches de pain complet ou de seigle, nappées de purée d’amandes ou du beurre, du miel, un yaourt et un fruit frais. Pour les becs salés, des œufs à la coque, du pain beurré et des fruits frais ! Le plein de protéines pour tenir toute la matinée !
Notez vos fautes et relisez vos notes régulièrement
Pendant vos révisions, pensez à relever les fautes et erreurs régulièrement commises, ou confusions que vous avez tendance à répéter. Concentrez-vous sur les notions correspondantes, et tâchez de relire de manière régulière vos prises de notes et les conseils reçus en auto-école par les moniteurs, ou via les cours en ligne si c’est votre cas. Le soir, avant de dormir, le cerveau est apte à enregistrer des informations qu’il stockera pendant le sommeil. Le code de la route pourrait très bien être votre livre de sujet le temps des révisions ! N’oubliez-pas de travailler toute la partie administrative du code, souvent délaissée par les candidats, et pourtant très souvent présente dans les questions.
Revoyez les fondamentaux du code avant l’examen
Même si cela fait des mois que vous révisez les règles du code, les conditions d’examen sont souvent source de stress, et il serait dommage de faire des impasses sur certains sujets ! Par précaution, pensez à revoir l’intégralité de vos cours de code, afin de connaître sur le bout des doigts les fondamentaux de la sécurité routière. Il existe d’excellents cours en ligne et tests gratuits pour évaluer votre niveau à différentes étapes de l’apprentissage. La signification des panneaux, un marquage au sol, une limitation particulière … tout ce qui peut sembler évident, mais qui ne l’est plus lorsque l’on a révisé énormément de situations différentes !
La différence entre « je dois » et « je peux »
Depuis la réforme du code de la route en 2016, il s’agit des nouvelles questions pièges par excellence, qui posent d’ailleurs souvent soucis aux candidats. De prime abord, certaines questions semblent simples et la réponse évidente. Pourtant, la présence du “je dois” ou “je peux” dans l’intitulé n’est pas à prendre à la légère !
En effet, il s’agit d’une nuance qui a son importance, car le candidat doit arriver à reconnaître ce qu’il a l’obligation de faire, ou ce qu’il a la possibilité de faire. Le piège est de se placer dans la peau du conducteur en oubliant de regarder l’ensemble de l’arrière-plan et des indices qui peuvent s’y cacher. Un passage à niveau mal indiqué, une voiture qui possède une boîte automatique, et tout autre élément subtil.
Se faire confiance
Le passage de l’épreuve est toujours un moment angoissant. Entre la présentation de la convocation, la preuve de la pièce d’identité et l’ambiance de la salle d’examen, il est évident que n’importe quel candidat est sous pression !
Malgré tout, essayez si possible de faire le vide avant d’entrer, de rester serein et confiant en vos connaissances. Restez concentré sans succomber à la panique en cas de doute. Vous faire confiance est peut-être le plus important des conseils à retenir, même si les révisions sont évidemment indispensables. Dans la mesure où vous êtes persuadé avoir tout mis en œuvre pour votre réussite, laissez vous le droit d’avoir confiance en vous.
Ces conseils ne sont rien sans un travail régulier, mais ils peuvent faire la différence le jour du passage de l’épreuve. L’essentiel est de conserver à l’esprit que votre situation de futur conducteur vous oblige à affiner votre conscience des risques. C’est une évidence, car les candidats sont amenés à parcourir les routes à bord d’un véhicule, il est donc indispensable que chacun de nous soit correctement formé afin de prévenir les accidents.